Les vœux du président Ilham Aliyev aux Azerbaïdjanais VIDEO
Mes chers compatriotes,
L’année 2017 touche à sa fin. Toutes les tâches que nous nous sommes fixées au début de l’année ont été accomplies, la stabilité a été assurée en Azerbaïdjan. La stabilité provient de l'union entre le peuple et le pouvoir. Les processus désagréables, les affrontements sanglants, les guerres, les conflits survenus dans le monde montrent qu’il n’y a pas de développement sans stabilité. Le peuple azerbaïdjanais a vécu dans la stabilité en 2017.
Nos relations internationales se sont élargies cette année et le nombre des pays désireux de coopérer avec nous augmente de jour en jour. L'Azerbaïdjan se présente comme un partenaire digne et fiable dans le monde. Nos relations avec les pays voisins ont haussé encore plus. Elles sont très importantes pour chaque pays. Pour nous, nos liens amicaux fondés sur le respect réciproque avec tous nos voisins ont un impact positif aussi sur la stabilité régionale.
Cette année, l'Azerbaïdjan a pris une part active au sein de l'Organisation de la coopération islamique et a contribué au développement et au renforcement de la solidarité islamique. Comme vous le savez, l'année 2017 a été proclamée Année de solidarité islamique en Azerbaïdjan, pendant laquelle de nombreux événements importants ont eu lieu dans le pays et à l'étranger. Dans le même temps, cette année, nos relations avec l'Union européenne entrent dans une nouvelle étape, les négociations sur le nouvel accord sont lancées. Comme vous le savez, l'année dernière avait été déclarée Année de multiculturalisme en Azerbaïdjan et notre pays joue un rôle important dans le développement du dialogue interreligieux et interculturel et dont il est devenu, je crois, l'un des centres mondiaux.
Cette année, j'ai effectué plus de 20 visites à l'étranger au cours desquelles j'ai défendu les intérêts nationaux de l'Azerbaïdjan. Je peux dire que nos relations avec les partenaires étrangers montrent une fois de plus que l'Azerbaïdjan jouit d’une image très positive et d’une bonne réputation dans le monde entier.
Le principal enjeu de notre politique étrangère est la solution équitable du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan concernant le Haut-Karabagh. Bien qu'il n'y ait pas de résultats dans ce domaine, je pense que notre position s’est renforcée encore plus en 2017. Premièrement, je dois souligner que le soi-disant «référendum» organisé par le régime séparatiste n'a pas été reconnu par la communauté internationale. Ni les pays voisins, ni l'Union européenne, ni aucun autre pays n'ont reconnu ce soi-disant «référendum» et ont ainsi montré une fois de plus que la communauté mondiale tout entière reconnaît le Haut-Karabagh comme partie intégrante de l'Azerbaïdjan. C'est naturel bien sûr, parce que le Haut-Karabagh est notre terre historique. Pendant des siècles, le peuple azerbaïdjanais a vécu, créé et édifié dans ces terres. Mais, nos monuments historiques et religieux ont été détruits par les voisins malveillants et ces terres sont sous occupation depuis de nombreuses années.
Je pense que la deuxième question importante consiste à ce que l'Arménie a rejoint inconditionnellement les négociations. Après la défaite d'avril, aucune condition avancée par l'Arménie n'a été acceptée par l’Azerbaïdjan. Les négociations ont été restaurées sans réserve. J'espère qu'à la suite des pourparlers nous pourrons parvenir à trouver une solution au conflit. Bien sûr, notre potentiel économique et militaire puissant renforce encore plus notre position dans les négociations. Après la défaite d'avril, l'Arménie n'a pas encore pu se redresser. Cette défaite devrait être une bonne leçon pour eux. Une fois de plus, cela devrait montrer au monde entier que le peuple azerbaïdjanais ne se réconciliera jamais avec l'occupation.
A la suite de notre victoire en avril, le drapeau azerbaïdjanais flotte dans les territoires des régions d'Aghdéré, Djabraïl et Fuzouli qui étaient auparavant sous l’occupation arménienne. Un beau jour viendra où notre drapeau national sera hissé dans toutes les terres qui sont aujourd'hui sous occupation, y compris Choucha. Ce sont la volonté résolue du peuple azerbaïdjanais, la politique de l’Etat qui nous permettent de le dire.
Cette année, la vie normale a repris, après une longue pause, son cours dans le village de Djodjoug Merdjanly. Le développement de Djodjoug Merdjanly symbolise notre esprit audacieux. Les habitants du village avaient vécu dans différents endroits pendant de longues années. Mais ils sont retournés dans leur terre natale après que l’Etat azerbaïdjanais y a construit un nouveau bourg. La restauration de Djodjoug Merdjanly est notre source de fierté. Aujourd’hui, un bourg de 150 maisons y a été aménagé, une école, un point médical, un jardin d’enfants et une mosquée ressemblant à celle de Coucha y ont été construits.
Je tiens à noter qu’un événement très important et historique a eu lieu en matière de résolution des problèmes des personnes déplacées. Une cité pour 1170 familles a été inaugurée dans le bourg de Chykharkh, occupé auparavant. D’une part, cet événement important démontre que les problèmes des personnes déplacées sont toujours au centre de l’attention. D’autre part, cela montre que l’Azerbaïdjan donne la vie aux terres récemment libérées, de nouveaux bâtiments résidentiels et publics y sont construits, des milliers de personnes déplacées retournent dans ces terres.
Notre potentiel militaire a été, cette année aussi, au centre de l’attention. Nous avons fait ce qu’il fallait pour notre armée. Aujourd’hui, tous les classements internationaux montrent que l’armée azerbaïdjanaise figure parmi les puissantes non seulement dans la région, mais aussi à l’échelle mondiale. L’ennemi le sait et doit le savoir. Nous continuerons à prendre toutes les mesures pour la construction de l’armée, de nouveaux matériels et armes, des munitions les plus modernes sont et seront achetés.
Bien sûr, il nous faut une économie forte afin d’accomplir toutes nos tâches. Nous avons travaillé activement dans ce domaine même cette année. L’année 2017 sera restée dans l’histoire comme celle de réformes économiques profondes, fondamentales et réussies. Bien que le prix du pétrole soit toujours bas et la production pétrolière baisse en Azerbaïdjan, notre pays est parvenu à sortir honorablement de cette situation difficile. Les organisations internationales en témoignent aussi. Selon le rapport du Forum économique mondial de Davos, l’Azerbaïdjan se classe à la 35e place à l’échelle mondiale pour sa compétitivité.
Cette année, le secteur hors hydrocarbures s’est accru de 2 %, l’industrie non pétrolière de plus de 3%, l’agriculture de plus de 4%. Je considère que pour l’instant, c'est un très bon résultat. Je suis sûr que ces chiffres seront plus élevés en 2018. Dans le même temps, nous utilisons très efficacement nos propres réserves de devises. Malgré la baisse des prix du pétrole, nous avons réussi à augmenter de façon significative nos réserves de devises. Elles ont augmenté de plus de 4,5 milliards de dollars. C’est notre réserve stratégique et l’un des facteurs qui nous donnent l’indépendance économique et politique et qui la renforce.
Les régions de l’Azerbaïdjan se sont développées rapidement cette année. En 2017, j’ai effectué plus de 30 visites dans les régions du pays. Les travaux d’aménagement et d’édification gagnent du terrain partout.
Des événements historiques ont eu lieu dans le secteur pétro-gazier. La prolongation de l’exploitation du champ Azéri-Tchirag-Gunechli a été assurée. Ce contrat sera en vigueur jusqu’en 2050 et apportera des milliards de dollars à notre pays. Tout simplement, l’Azerbaïdjan obtiendra un paiement exceptionnel de plus de 3 milliards de dollars. La mise en œuvre du Corridor gazier Sud a presque atteint la phase finale. L’inauguration du gazoduc TANAP est prévue pour l’année prochaine. C’est un événement historique. L’Azerbaïdjan devient un partenaire incontournable dans l’assurance de la sécurité énergétique de l’Europe.
Un autre projet historique s’est terminé cette année. La cérémonie d’inauguration du chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars s’est tenue à Bakou. Cette voie ferrée relie les continents. Ce sera la route la plus courte et fiable entre l’Asie et l’Europe. Cette route apportera des dividendes économiques et politiques à l’Azerbaïdjan au cours des dizaines de prochaines années. L’Azerbaïdjan devient un pays de transit important. Si nous soulignons aussi le corridor de transport Nord-Sud, on verra que l’Azerbaïdjan, bien qu’il n’ait pas accès à la mer, est en train de devenir un centre de transport stratégique à l’échelle mondiale.
L’an 2017 avait été proclamé Année de solidarité islamique en Azerbaïdjan. Comme toujours, l’Azerbaïdjan contribue au renforcement de la solidarité islamique dans toutes les questions. Cette année n’a pas fait exception.
Bref, l’an 2017 a été couronné de succès pour notre pays et j’espère que l’année prochaine le sera aussi. Aujourd’hui, nous célébrons à la fois la Journée de solidarité des Azerbaïdjanais du monde. Je saisis cette bonne occasion pour féliciter tous les Azerbaïdjanais du monde.
Mes chers compatriotes, je tiens à vous présenter tous mes vœux pour la Journée de solidarité des Azerbaïdjanais du monde et le Nouvel an, à souhaiter une excellente santé et plein de bonheur à vous tous.
Joyeuses fêtes.